Ladaptation théâtrale du roman savérait délicate. Elodie Menant a découpé le roman en une quantité de scènes de courte durée. Comme si elle avait voulu réaliser un film avec un certain nombre de plans fixes. La succession de ces scènes entre lesquelles le plateau est plongé dans lobscurité pendant quelques secondes pour en modifier lagencement paraît un brin rudimentaire mais au final fonctionne plutôt bien. Le procédé a lavantage de mettre au jour très distinctement les multiples sentiments et les diverses valeurs morales qui se télescopent au cours de lintrigue. Sans doute, Stefan Sweig, en grand lecteur de Nietzsche, sétait-il arrêté sur lun ou lautre de ses aphorismes comme celui-ci : Où résident les plus grands dangers? dans la pitié. Sa mécanique infernale englue le sous-lieutenant, écartelé entre la préservation de sa liberté et de son identité et son aliénation à la cause dEdith. La pitié mine ses forces vitales et la culpabilité, qui en est tantôt la mère, tantôt la fille, le poussera jusquà lhéroïsme suicidaire sur les champs de bataille où il tentera dexpier ses manquements au devoir. À chacun dans le public de démêler le bouquet de ces fleurs morales séduisantes et vénéneuses présenté avec conviction par les cinq interprètes. Stefan Zweig excelle dans la description des tourments intérieurs de ses héros. Sa nouvelle, La Peur, en est le meilleur exemple. Construit comme un roman à suspense, la pièce se déroule au rythme haletant des angoisses dIrène, jeune femme adultère traquée par létrange compagne de son amant. Élodie Menant, donc, lui prête ses traits et limite sans pour autant tomber dans la caricature. Alternant drame et comédie, la comédienne se montre également habile danseuse. Ses partenaires ne sont pas en reste et redonnent vie à de nombreux personnages tantôt célèbres Colette, Cocteau, Jouvet, Prévert ou inconnus. De belles idées de mise en scène soulignent avec tact les aspérités dune vie, tel ce premier amour mort durant la Grande Guerre et dont la jeune femme ne se remettra jamais vraiment. Prenant soin de mettre en avant son passé controversé durant la Seconde Guerre mondiale, et notamment sa liaison avec un officier allemand, les auteurs néludent pas les zones dombre de cette femme qui ne vécut que pour la liberté. Sa cécité qui la handicapée durant les trente dernières années de sa vie ne lempêcha nullement dy voir clair. Il y a fort à parier quelle aurait aimé cet hommage. Et latmosphère, dans tout cela? Elle se révèle faussement légère et, lorsque la fameuse réplique d Hôtel du Nord résonne devant un Marcel Carné irascible et enfin content du jeu de ses acteurs, la salle ne peut sempêcher dapplaudir. Ce spectacle at-il une gueule de succès? Assurément. UNE ACTRICE-Théâtre de Poche Montparnasse, Paris, 75006-Sortir à Paris-Le Parisien Etudiant Meni : Réservation de Billets Places BilletReduc.com Rédactrice qui parcourt les parcours avec une curiosité concrètement favorable. 2014-2015 Chansons du personnage principal Ramone dans la série Pegchat sur Canal Family. 80 épisodes. DA : Edwige Chandelier. Mise en scène de Laurent Natrella, sociétaire à la Comédie Française. Un peu de sexe, merci, juste pour vous être agréable de Franca Rame Agence Web Communication digitale-Paris-Biarritz-Pays Basque De en à en, Annie Girardot a contribué, grâce à son interprétation de femme normale et populaire, à imposer vingt-quatre films ayant récolté plus dun million dentrées au. À la fin des années 1970, elle est lactrice la mieux payée et la star préférée des Français. En 1974, elle remporte un nouveau succès au box-office dans de, où elle incarne lex-femme de et la mère dune débutante nommée. Annie Girardot est née à Paris dune mère, Raymonde-Noëlle-Félicie Girardot, et dun père inconnu un homme marié qui ne la reconnaîtra pas et qui mourra alors quelle est âgée de deux ans. Après avoir été élevée dans une famille daccueil à, elle rejoint sa mère au où cette dernière travaille. Annie Girardot se destine dabord à suivre des études dinfirmière à, pour être sage-femme comme sa mère, mais choisit de se tourner vers la comédie. La dernière modification de cette page a été faite le 3 juin 2020 à 12:32. Heureusement, à côté, dautres actions ont lieu qui nous permettent de quand même apprécier le spectacle. Quel plaisir de retrouver lexcellente Emmanuelle Bougerol, dont chaque réplique est ponctuée de rires dans la salle! Jai beaucoup apprécié la dignité de Béatrice Agenin et sa lente évolution vers une certaine forme dhumanité, contrastant avec lapparente sociabilité de Christiane Millet, incarnant la femme du maire, dont chaque mot soulève un rire jaune. Chez les hommes, on saluera la belle métamorphose de Cédric Revollon, découvert le matin-même dans Arletty et que je nai pas reconnu dans son nouveau personnage, et Samuel Glaumé, peut-être un poil sympathique pour un nazi, mais après tout peut-être le personnage est-il écrit ainsi? Interview dAnthony Magnier et Mikael Taieb Compagnie VIVA 24 novembre 2016 La Compagnie présente actuellement au Théâtre 14 une ébouriffante mise en scène du Fil à la Patte Lidée était de reprendre ce grand texte de Feydeau et de le ramener à sa quintessence : le jeu des comédiens Anthony Magnier a créé la Compagnie VIVA en 2002. Cela Co-Diffusion: Atelier Théâtre Actuel et ZD productions Léo Bardon, Sophie Blandinières collaboratrice, Annie, te souviens-tu, Paris, Michel Lafon, 2009, 213 p., notice n o
Mardi, mercredi, jeudi, vendredi et samedi à 21h. Dimanche à 15h.
Lieu : Théâtre du Roi René-4 bis, rue Grivolas 84000 Avignon. .