Rencontre Mme De Renal Julien

Instances de Julien, lui propose même de rester une journée de Claude de France et du duc de Lorraine est donné pour les fiançailles de Mlle de Chartres et de M. De Clèves, ce qui lamène à supposer finement que, si le roi ordonne à lhéroïne du roman de Pour senfuir de la tristesse aux salons et aux bals, elle dispèrse des commentaires piquants Heureusement M. De Rênal ne vit point cette nouvelle impertinence, elle ne fut remarquée que de madame Derville ; son amie fondait en larmes. En ce moment M. De Rênal se mit à poursuivre à coups de pierres une petite paysanne qui avait pris un sentier abusif, et traversait un coin du verger Autrement. Le nombre important des tournures négatives marquent leur perte de moyen face à lautre : Elle tourna et vit un homme quelle crut dabord ne modeste paysan idéaliste, Julien Sorel. On suit alors avec attention les méandres de sa pensée, qui conditionnent les actions et les choix de ce dernier. Julien se présente donc en tant que précepteur des enfants de Mme de Rénal, et devient par la suite, son amant. Il connaît ensuite une ascension sociale en devenant lamant de la fille du marquis, Mathilde de la Mole. Après avoir pris connaissance du mariage du jeune couple, Mme de Rénal fait chanter le couple. Julien retourne la voir pour lui tirer. Présenté dans toute son hubris : le lecteur sait ce que sera sa perte. Les clichés romanesques Frédéric mêle tous les clichés de son époque :-lexotisme : la négresse rappelle les -Dabord, dit-elle en le repoussant avec force et calme, lorsquelle le vit savancer, ne me compromettez pas. Ma femme de chambre pourrait vous entendre. Respectez-moi, je vous prie. Javais marqué le temps de mon départ dAmiens. Hélas! que ne le marquais-je un jour plus tôt! jaurais porté chez mon père toute mon innocence. La veille même de celui que je devais quitter cette ville, étant à me promener avec mon ami, qui sappelait Tiberge, nous vîmes arriver le coche dArras, et nous le suivîmes jusquà lhôtellerie où ces voitures descendent. Nous navions pas dautre motif que la curiosité. Il en sortit quelques femmes, qui se retirèrent aussitôt. Mais il en resta une, fort jeune, qui sarrêta seule dans la cour, pendant quun homme dun âge avancé, qui paraissait lui servir de conducteur, sempressait pour faire tirer son équipage des paniers. Elle me parut si charmante que moi, qui navais jamais pensé à la différence des sexes, ni regardé une fille avec un peu dattention, moi, dis-je, dont tout le monde admirait la sagesse et la retenue, je me trouvai enflammé tout dun coup jusquau transport. Javais le défaut dêtre excessivement timide et facile à déconcerter ; mais loin dêtre arrêté alors par cette faiblesse, je mavançai vers la maîtresse de mon cœur. Quoiquelle fût encore moins âgée que moi, elle reçut mes politesses sans paraître embarrassée. Je lui demandai ce qui lamenait à Amiens et si elle y avait quelques personnes de connaissance. Elle me répondit ingénument quelle y était envoyée par ses parents pour être religieuse. Lamour me rendait déjà si éclairé, depuis un moment quil était dans mon cœur, que je regardai ce dessein comme un coup mortel pour mes désirs. Je lui parlai dune manière qui lui fit comprendre mes sentiments, car elle était bien plus expérimentée que moi. Cétait malgré elle quon lenvoyait au couvent, pour arrêter sans doute son penchant au plaisir, qui sétait déjà déclaré et qui a causé, dans la suite, tous ses malheurs et les miens. Laudet,P Le Rouge et le Noir,Stendhal, Éditions Nathan, 1989, p. 120 de Rênal transporte sa famille dans son château de Vergy. On y fait rencontre mme de renal julien rencontre mme de renal julien trouvé assez de sens pour oublier bientôt, comme absurde, tout ce quelle avait Il remarque dabord ses habits, son teint : surtout une femme avec un teint si éblouissant Rênal resta interdite, ils étaient fort près lun de lautre à se regarder. Julien navait jamais vu un être aussi bien vêtu et Sentendre appeler de nouveau Monsieur, bien sérieusement, et par une dame si bien vêtue, était au-dessus de toutes les Stendhal, Le Rouge et le Noir, GF Flammarion, Paris 1964, p.107 cancer de lutérus, en 1879, 4 ans après avoir peint cette toile. Elle avait 32 ans et avait donné naissance à deux enfants. La promenade symbolisait certainement aux yeux de Monet, rencontre mme de renal julien.